The Barbot’s magazine

chandel

 

 

The Barbot’s magazine

 

 

C’est avec beaucoup d’impatience que la Punaise Gujanaise attend comme chaque année la sortie du magazine communal , relatant les activités et les réalisations de l’année , sans oublier bien évidemment le programme des festivités de l’été. Pour bien s’ en amuser il suffit de tourner les pages qui nous sont proposées avec dextérité . Aussi commençons par l’édito qui n’a rien a voir avec celui de Blako (canal+). Toutefois il reste dans le droit fil de l’éloge, non pas e a Ubu roi, mais a Ubu reine .

Une fois encore se profilent a l’horizon de subtils plans 3P. Comme dans tout ce que l’on nous propose il y a, a boire et a manger, nous allons les décomposer en un perspicace plan 3C .Plan cul turel, plan communication, et plan comique . Mais que les Gujanais se rassurent dans cette planification tout est pensé par la haute autorité, qui nous assure que notre cadre de vie restera préservé ; ouf nous sommes soulagé !. La rue corneille ne baillera plus ,et les abords de chante cigale retrouveront bientôt le chant strident des cymbales des cicadidés. N’oublions pas qu’aujourd’hui cet instrument est devenu basique pour toutes les festivités gujanaises . Rue de la barbotière on ne barbotera plus , et autour du rond point du Hourat « hip hip pip » les bus scolaires tourneront au carré. A tous ces aménagements de voirie l’école de jules Ferry sera réhabilitée, sans pour autant être débaptisée. Comme il est aussi de bon goût de terminer l’édito par des remerciements la divine ‘Ithée ne va pas s’en priver. Mais un éditorial   n’exorciste jamais l’ensemble de tous les problèmes traités . De ce fait regardons de près la trilogie que nous   propose la municipalité .

Pour le plan cul turel c’est le préfixe qui n’est pas a la hauteur de nos attentes . nous avons la rue des loisir, mais on ne nous propose pas encore la maison du jouir . Pour ce qui relève de l’association préfixe – suffixe notre diva a dans ses cartons un projet de grande salle de spectacle. Après la rivièra (plage de la Hume)Gujan aura droit a sa scala . Parmi les perles qui compose le collier , il ne faut pas oublier l’agrandissement de «  la cabane de l’inculture de l’huître »et son futur parcours fléché comme dans les mots croisés.

Quant au plan communication c’est en vérité celui qui est le mieux maîtrisé par la municipalité. De par sa fluidité il est nettement supérieur a la circulation des voitures avenue de Césarée. Il est vrai aussi que par ce problème les seniors ne sont plus concernés, le matin ils ne se lèvent plus pour aller travailler . En réalité c’est le plan comique qui synthétise l’ensemble des absurdités.

La signalisation routière sera affinée ,afin que les Gujanais ne puissent plus, dans le Landerneau se paumer . L’enrobé du pointon a été réalisé, afin que les touristes n’abîment plus leurs souliers lors des festivités. Pour le subtil guidage électromagnétique des racines des arbres , il fallait y penser , par la même occasion n’ oublions pas les éclairages publics pilotés par une horloge astronomique ,au prix du même nom. A cela il faut rajouter les feux récompenses pour automobilistes trop pressés, ainsi que le nouveau bus équipé d’un éthylotest intégré . il est vrai que l’eau qui nous est proposé, il vaut mieux s’en méfier. J’en passe et des meilleures pour ne point affliger le microcosme gujanais. Reste toutefois la cerise sur le gâteau a plus de 1,5 million d’euros «  La place de la claire »

Cet aquarium a poissons de type « néo-effielien «  devrait rester parmi les grandes réalisations gujanaises du mauvais goût. Il se voulait marché il restera merdique, et a défaut de proposer des pâtés en croûte Bio les artistes nous proposent les leurs . Toutefois les instances dirigeantes réfléchissent pour   trouver a cette place une double vie sans imaginer l’adultère ou la polygamie .

Si les petits ruisseaux font les grandes rivières , ce dont nous sommes certains les simples d’esprits ont peu de chance d’imaginer et de faire réaliser, des projets intelligents a GUJAN……

 

A propos lapunaisegujanaise

"Si l'écriture est la peinture de la parole, disait Voltaire, les pigments en sont la pensée".
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2 commentaires pour The Barbot’s magazine

  1. Un petit commentaire pour t’encourager a écrire encore d’autres articles…bravo!

    • mitton pierre dit :

      OUI BRAVO je ne savais pas que le synthetique coutait si cher!!!
      en avait t’on besoin???ici la terre sèche vite et si on arrose l’herbe pousse vite et on ne manque pas d’eau!!!les synthetiques c’est pour les zones accidentées ou argileuse!!!
      du beau gachis a nos frais!!!

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